samedi 31 octobre 2009

Sale temps pour les putschistes, ce n’est pas le moment de se relâcher

La bonne nouvelle vient des Amériques (j'allais dire comme toujours) même si c'est l'Afrique qui a fait de grand bruit ces derniers temps.

  1. Commençons par la bonne nouvelle : « accord sur le retour au pouvoir du président déchu Zelaya ». Le putschiste a fini par céder face:
    1. à la détermination des légalistes.
    2. aux pressions de la communauté internationale, qui condamnait son gouvernement et réclamait, sanctions économiques et diplomatiques à l'appui, le rétablissement de M. Zelaya dans ses fonctions
    3. à la détermination de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a envoyé Thomas Shannon délégué américain pour l'Amérique latine pour tordre le bras à l'auteur du coup d'état Roberto Micheletti
  2. Et en Afrique, qu'est ce qui manque, que ce soit en Guinnée, à Madagascar ou au Niger ? Ou plutôt, quel est le grain de sable qui existe en Afrique et qui n'existe pas en Amérique ? La réponse est évidente sauf pour ceux qui ne veulent pas la voir : l'influence Française. Néanmoins, çà avance quand même grâce à la détermination des légalistes et de ses leaders. Faisons un tour d'horizon :
    1. Guinée : sanctions ciblées à l'encontre des membres de la junte au pouvoir en Guinée (27/10/2009)
    2. Niger : suspension de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) (26/10/2009)
    3. Madagascar : On attend ce que va accoucher Addis-Abeba. On est à la croisée des chemins. Est-ce que Madagascar va suivre l'exemple d'Honduras en arrêtant les putschistes à Addis-Abeba et donner un coup de grâce à cette maladie grave qui ronge essentiellement l'Afrique et l'Amérique du Sud qu'est le coup d'état. Ce n'est pas le moment de se lasser chers légalistes. Vaut mieux aucun accord qu'un mauvais accord. Le maintien du putschiste à la tête de transition est un « casus belli ».INACCEPTABLE ! NON !NON !NON ! C'est l'occasion ou jamais de montrer à tous les apprentis-putschistes que ce n'est plus possible de prendre le pouvoir dans la rue, quelle que soit la raison. On n'a pas le droit de rater cette occasion. Et maintenant qu'Honduras nous a montré l'exemple, consolidons notre avantage. Si Addis-Abeba échoue, nous demandons à Ra8 de retirer son offre de se retirer de la gestion de la transition car l'échec d'Addis-Abeba prouve que ce sacrifice n'a servi à rien.